Travailler avec une personne qui adopte l’état d’esprit de la Victime peut être fatigant et exaspérant. Lorsqu’elle rencontre une situation problématique, elle préfère souvent s’en plaindre et formuler des critiques plutôt que de se concentrer sur la recherche d’une solution. Elle est persuadée qu’il y a une force externe qui l'empêche d’avancer et de prendre ses responsabilités.
Nous ne parlons pas des situations dont nous sommes victimes tel qu’un événement tragique. Nous faisons plutôt référence à une attitude ou une conception de la vie qui limite les personnes dans leur capacité à trouver des réponses aux situations, aux événements et aux personnes qu’elles rencontrent.
L’état d’esprit de la Victime conduit inexorablement au triangle des tensions avec ses rôles de Victime, de Persécuteur et de Sauveur.
La bonne nouvelle est que nous pouvons accompagner quelqu’un à se développer au-delà de son rôle de Victime. Cependant, tôt ou tard nous devons faire face à l’évidence que nous ne pouvons pas totalement changer les autres. Pour les personnes ancrées dans le rôle de Victime, voici quelques suggestions pour faire évoluer leur comportement :
Abandonner l’étiquette de la Victime
« C’est une Victime ! Travailler avec elle prend tellement de temps… » Si nous qualifions une personne de Victime, tout ce qu'elle dit est susceptible d’être considéré comme la preuve de son mode de pensée de Victime. Pour se rapprocher d’elle, la première des choses à faire est de cesser de croire que la personne est une Victime.
Changeons notre point de vue. Elle est un Créateur de TED* - The Empowerment Dynamic en puissance. Si nous pensons que son essence même et celle du Créateur, nous la traiterons différemment et pourrions être surpris du potentiel qu’il y a à l’encourager à agir de la sorte.
Communiquer plutôt que renforcer la situation
Il y a l’idée fausse que communiquer avec quelqu’un coincé dans la mentalité de la Victime, c’est partager sa propre histoire de Victime. Cette croyance encourage les personnes à se rapprocher les unes des autres en rendant leur propre histoire plus importante que celle des autres. Au lieu de cela, tendons-la main à la personne et faisons preuve d’empathie en lui faisant savoir que nous comprenons ses sentiments et ses plaintes. Nous pourrions dire :
« Cela doit être difficile. »
« Je comprends ta frustration. »
« J’entends ce que vous dites à propos de… »
Écouter ce qu’il y a derrière la plainte
Qu’est-ce qui fait que cette personne a perdu espoir ? Posons-lui lui la question « qu’est-ce qui compte pour toi ? ». Il pourrait ne pas y avoir de réponse car la personne ne s’est jamais vraiment posé la question. Être coincé dans l’état d’esprit de la Victime signifie que le prisme de vue de la personne est celui des choses qu’elle ne veut pas, plutôt que celles qu’elle souhaite.
Accompagner la mise en mouvement
Ne donnons pas de conseils. Pour une personne avec l’état d’esprit de Victime, aller chercher un conseil, c’est souvent vouloir que quelqu’un d’autre soit responsable à sa place. Elle pourrait avoir envie de nous voir jouer le rôle déresponsabilisant de Sauveur.
Demandons-lui plutôt d’identifier une petite action qu’elle pourrait mettre en œuvre. N’influençons pas son choix même si ce qu’elle doit faire nous semble évident. Soyons patients. Une fois qu’elle a identifié son premier petit pas, accompagnons-la. Notre rôle de Coach l’aidera à identifier ce dont elle a besoin pour agir.
Choisissons ensemble un moment pour mesurer le progrès. Cela aura pour effet de lui montrer que nous lui portons de l’attention et augmentera ses chances d’aller au bout de son action.
Exprimer sa confiance
En refusant de donner un conseil, nous renforçons notre croyance de Coach sur le fait que la personne dispose des ressources pour trouver des réponses. Nous pouvons encourager sa responsabilisation au fil de des échanges, en face à face ou par mail avec les mots suivants par exemple « Je suis curieux de voir comment avance l’action sur laquelle tu t’es engagé. »
Restons patients et gardons pour nous la tension induite par le fait de ne pas savoir si la personne va aboutir ou non alors même que nous exprimons notre confiance à son égard.
Quel que soit le résultat, adoptons le rôle de Challenger pour faire prendre conscience à la personne de ce qu’elle a finalement appris en se mettant en mouvement.
Nous avons tous besoin de soutien de temps à autre
Faire évoluer l’état d’esprit de la Victime à celui de Créateur peut prendre du temps. Rappelons-nous, nous apprenons à travailler avec quelqu’un qui adopte le rôle de Victime que nous souhaitons voir bouger, sans la juger comme pourrait le faire un Persécuteur ou la prendre en charge.
Comme elle, nous pourrions aussi avoir besoin de soutien à l’occasion. En effet, nous basculons tous dans le rôle de Victime à un moment ou à un autre. Alors agissons comme nous souhaiterions voir les autres agir à notre égard dans ces conditions.
L'empowerment, c'est ça !
Pour Dynamics Factory, les petits pas dont nous parlons dans cet article sont des PACTE, Petites Actions Court Terme Enrichissantes.
Bienvenue au coeur de TED* - The Empowerment Dynamic
Retrouvez la version originale de cet article sur www.powerofted.com : Working with Someone Stuck in a Victim Mindset
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